Thème 11 : Quelle place pour la forêt et les produits bois dans la stratégie climatique nationale ?

Question 1) La trajectoire du puits forestier français

La SNBC actuelle prévoit que le puits forestier passe de 60 MtCO2e en 2015  à 35 MtCO2e en 2050. Il faut noter d’une part que le puits de carbone d’une forêt n’existe que tant que la forêt est en croissance, et ne peut donc être maintenu indéfiniment, et d’autre part, que cette diminution du puits forestier doit s’accompagner d’une hausse du puits associé aux produits bois (par exemple pour les constructions et l'ameublement). Au regard de ces éléments, que pensez-vous de cette trajectoire, en termes généraux ou sur les conditions de sa mise en œuvre ?

  • Forêt ou sylviculture ?

    Atos - 16 Février 2022 - 03h35

    Bien que la sylviculture puisse être utile en tant que puit de carbone, par exemple pour alimenter des incinérateurs obligés par la loi de capturer et stocker le CO2, il faut pas confondre un champ d’arbre avec une vraie forêt. Il faut aussi une place pour les forêts sauvages.
  • La forêt ne peut être réduite qu'à une simple comptabilité carbone

    Phou - 15 Février 2022 - 23h36

    La diminution prévue par la NSBC me paraît être une aberration . La préservation de la biodiversité que permet la préservation de la forêt naturelle est indispensable.
  • Stockons le bois

    pierrepoulpe - 15 Février 2022 - 23h07

    pas d'avis éclairé sur la gestion forestière. mais il semble évident que d'augmenter la durée de stockage est la clé, ça implique de produire du mobilier durable, réparable, et pour le bâtiment de favoriser la la prolongation de vie et la réutilisation. d'autre part pour la fin de vie du bois, pourrait on le stocker en sous sol, voire au fond des océans ?
  • Considérer la forêt dans toute sa complexité

    zcarole - 15 Février 2022 - 11h21

    La forêt est un écosystème complexe. Il faut arrêter de résumer l'adaptation de la forêt à la plantation d'arbres exotiques qui ne résisteront pas au changement climatique. Encourageons les dynamiques naturelles qui permettent de préserver le stockage de carbone en forêt et qui sont un facteur essentiel de résilience...
  • Exploitation des parcelles forestières

    Raymond - 15 Février 2022 - 10h30

    Les forêts absorbent le carbone dans la mesure où celle-ci est en croissance et nécessitent donc d'être exploitées correctement et régulièrement. La forêt française est essentiellement détenue par des particuliers (environ 80%) qui pour la plupart est propriétaire de petites parcelles qui tombent dans l'oubli au fil des successions. Il faudrait arriver à fédérer ces petits propriétaires au sein d'organismes chargés de l'exploitation qui proposent des actions de coupes et se rémunèrent sur un pourcentage de la vente.
  • la forêt ne devrait pas être considérée uniquement comme une externalité économique

    and42 - 15 Février 2022 - 09h46

    la forêt est bien plus qu'une source de matières premières, elle abrite de la faune, des insectes et de la flore qui pourraient être amèrement regrettés une fois disparus. L'exemple de la diminution des insectes pollinisateurs n'a donc servi à rien. De plus, elle permet à de nombreux citadins de prendre l'air. J'habite près d'un parc naturel régional où de nombreuses coupes à blanc sont pratiquées. Ce n'est pas beau et ça laisse beaucoup de chutes de bois sèches et de broussailles qui ne demandent qu'à brûler. Les forêts favorisent aussi l'apparition des pluies. Il me semble qu'avec un climat qui se réchauffe, une sécheresse qui augmente, il faudrait préserver nos forêts et s'orienter vers une exploitation durable parcelles plantées à cet effet.
  • Le puits de carbone forêt est capital et doit absolument être préservé à 60 MtCO2e/an

    B F - 15 Février 2022 - 08h22

    L'objectif Zéro carbone en 2050 est à la fois capital, impératif et très ambitieux. Et le puits de carbone que constitue la forêt est le plus simple à créer puisqu'il suffit de ne pas l'utiliser pour le bois-énergie, qui une aberration criminelle car gravement émetteur de carbone. De plus ne pas raser la forêt est favorable au maintien de la biodiversité. L'objectif d'utilisation de biomasse de la SNBC doit absolument être revu, la biomasse ne DOIT pas être utilisée à des fins énergétiques, mais seulement pour l'alimentation, la biodiversité et les matériaux ( bois d'œuvre) dans la stricte mesure d'un impact bénéfique en terme de GES, par stockage de carbone et réduction d'émission par remplacement de matériaux à fort contenu de carbone.
  • arbres en ville

    CélineM - 15 Février 2022 - 00h55

    accélérer, soutenir la plantation d'arbres en ville
  • pas seulement économique, le bois

    NOOfriday - 14 Février 2022 - 23h26

    Les forêts contituent un élément nécessaire au bien être, c'est une ressource plus qu'économique et l'apport d'une balade en forêt de la contemplation des arbres est aussi nécessaire au bien être que respirer un air pur ou parfumé des résines de certaines essences. L'homme, la femme, l'enfant se ressource dans ce milieu "vert" et vivant, c'est pourquoi il est nécessaire de le conserver et de ne l'exploiter qu'avec précaution. Certes le bois est nécessaire dans la construction, il fournit une biomasse non négligeable, il constitue un puits de carbone pourtant limité à partir d'un certain niveau de température. Il faut développer un mode de gestion plus respectueux de la forêt et si certaines meurent, dévorées par des parasites, c'est aussi parce qu'on a pas respecté la diversité des essences qu'on a exploité la forêt comme monoculture, qu'on a pas su protéger juridiquement ces puits de carbone de grosses entreprises de l'ameublement. La forêt doit vieillir aussi, il ne faut pas copier le modèle brésilien qui détruit la forêt primaire. Exploiter la forêt à des fins commerciales, laisser des marchands de bois des sols nus sans obligation de replanter, c'est massacrer les écosystèmes qui nous font vivre. Le travail des Eaux et Forêts, de garde forestier est une activité nécessaire à l'environnement et à l'humain dans son rapport à l'environnement
  • Gestion des forêts

    Alx - 14 Février 2022 - 20h50

    Comme on va moins aller vers les forêts (diminution des déplacements), on pourrait faire en sorte que les forêts viennent vers nous avec un plan de développement d'une forêt proche de chaque métropole, avec - soyons fous et je ne sais pas ce que ça représente en ordre de grandeur - un volume de forêt qui permet de produire l'oxygène consommé par la métropole ? Et une partie de la forêt gérée comme espace d'apprentissage et de lien avec la nature pour les habitants de la métropole (avec une solution de transport décarboné pour s'y rendre) Une autre partie de la forêt totalement fermée et interdite à toute présence humaine - sanctuarisée définitivement (avec la taille nécessaire déterminée par les bons experts pour un optimum) Et enfin une autre partie de la forêt exploitée de façon durable en gardant un volume constant d'année en année. Et encore

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