Thème 8 : Comment baisser les émissions du transport ?

Question 3) Expression libre sur le thème

Avez-vous des commentaires généraux ou particuliers sur ces questions de baisse des émissions du transport ?

  • Stop aux véhicules individuels

    AurianeCl - 16 Février 2022 - 08h54

    Developper une transition vers des flottes partagées de véhicules et arrêter les véhicules individuels Arrêter le développement urbain pavillonnaire qui encourage ce véhicule individuel et contribue massivement à l’artificialisation des sols Mieux connecter les transports en commun périurbain à des parkings / zones de covoiturage pour encourager le report modal en zone urbaine Interdire l’aérien pour les vols avec une alternative de moins de 4h Augmenter les prix des billets d’avion à chaque utilisation (premier billet pris dans l’année à prix normal, deuxième x2, troisièmex3...)
  • Accompagnement à une mobilité inclusive et durable

    camille.pradeau - 15 Février 2022 - 23h04

    La mobilité est le point de convergence entre l’urgence sociale et l’urgence écologique. Elle représente 27% de l’empreinte carbone moyenne d’un Français, un chiffre qui devra être divisé par 9 en 30 ans pour respecter les Accords de Paris. Ces urgences se conjuguent : la transition écologique ne pourra se produire sans justice sociale. Aujourd’hui, en France, 12 millions de personnes rencontrent des difficultés quotidiennes pour se déplacer. Nous devons répondre à ces enjeux simultanément, par des solutions durables et inclusives : permettre d’accéder à une mobilité plus durable afin de moins polluer mais également de moins dépenser, sans exclure les plus modestes. Il est nécessaire d’accompagner le changement de pratiques pour tous et dans tous les territoires : · Mettre en place une cartographie du niveau d’accessibilité (moyens matériel financier, cognitif et physique) des solutions de mobilité existantes sur les territoires ; · Développer des plateformes de mobilité pour les publics fragiles afin de former, d’informer et d’accompagner dans l’utilisation d’une aide (technique, administrative…) ou d’une solution de mobilité ; · Accompagner l’ensemble des publics, dont les séniors, à la mobilité durable : en réalisant un diagnostic mobilité au moment du passage à la retraite pour informer les publics des solutions existantes et intervenir en amont des difficultés qui pourraient être rencontrées.
  • Transport

    Jerome_Garnier - 15 Février 2022 - 22h08

    Mettre en place une modification de l’aménagement du territoire afin de se passer d’une partie de transport. Favoriser la mobilité douce, les transports en commun, suppression d’une partie des vols intérieurs, interdire les subventions et aides déguisées aux fossiles (par exemple aides aux salariés via les comités d’entreprises pour les vacances et voyages). Aide l'électrification massive de la mobilité individuelle. Mettre en place une taxe indexée sur le poids des véhicules.
  • Toujours plus gros

    TomEner - 15 Février 2022 - 18h20

    Dans le domaine des transports individuels il est à noté que les véhicules sont scandaleusement plus gros pour toujours autant de personnes dans un véhicule. Les loi actuelles sont très frileuses en la matière et exclu notamment tous l3s véhicules hybrides qui ne sont pourtant pas forcément tant que ça en mode électrique. On pourrait par exemple imaginer une taxation annuelle au poids de véhicule par foyer par part fiscale ?
  • Faire les bons choix

    le Brun - 15 Février 2022 - 17h04

    Les transports sont à la fois nécessaires pour le bon fonctionnement de la société et aux bons rapports entre les humains. Il faut minimiser les dépenses énergétiques en diminuant le poids et le profil des véhicules électriques individuels, favoriser des transports en commun adaptés à tous les besoins.
  • Stations de recharge solaires

    phisol - 15 Février 2022 - 16h41

    L'énergie solaire et le véhicule électrique sont très complémentaires. 10 à 15 m² seulement de panneaux solaires assurent le besoin en énergie d'un véhicule d'usage moyen (10 à 15000 km par an). Il est important de favoriser la recharge la journée, sur son lieu de travail ou à proximité, dans les zones commerciales ou des parkings. D'où des obligations de prévoir / réserver les ombrières ou les surfaces de toitures nécessaires. Et des stations de recharge municipales, sur tiers financement. Et prévoir aussi l'usage V2G, dans ces stations ou chez soi.
  • Les propositions du Shift pour le secteur aérien :

    The Shifters - 15 Février 2022 - 16h05

    Source : Pouvoir voler en 2050, quelle aviation dans un monde contraint ? Rapport Shift Project, mars 2021. Axe 1 : Proposer la définition et l’instauration d’un budget carbone pour le transport aérien : → Définition d’un budget carbone et d’une trajectoire de réduction des GES pour le transport aérien, national et international, tenant compte de la totalité de l’impact climatique du transport aérien. Ce budget représente la quantité totale de GES que le secteur peut émettre d’ici 2050 pour rester dans l’objectif de contenir le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2100. Axe 2 : Chiffrer les mesures de décarbonation envisagées par le secteur et soumettre 2 scénarios de décarbonation à l’épreuve du budget carbone, afin d’en tirer les conclusions : → Le Shift a étudié deux scénarios possibles (MAVERICK et ICEMAN) de réduction des impacts climatiques du transport aérien compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris. → Pour rester dans l’enveloppe du budget carbone définie, il faut abaisser le taux de croissance à partir de 2025 à +2,52% par an dans le scénario « MAVERICK », et à -0,8% par an dans le scénario « ICEMAN ». Si ces niveaux de modération n’étaient pas effectifs en 2025 et que le trafic continuait sa progression de 4% par an, l’effort à fournir ultérieurement serait fatalement plus important. →Respecter le budget carbone nécessite de conjuguer deux leviers : le progrès des technologies décarbonantes et l’ajustement du trafic aérien au rythme de leurs déploiements. Axe 3 : Lister les mesures de décarbonation activables rapidement au niveau national : → Engager des mesures d’efficacité opérationnelle à court terme (décarboner les opérations au sol, remplacer les appareils à turboréacteurs de petite capacité par des turbopropulseurs, limiter le fuel tankering, réduire le cost index des vols au minimum). → Engager des mesures de sobriété à court terme (densifier les cabines, supprimer l’offre aérienne lorsqu’une alternative ferroviaire de moins de 4h30 existe, limiter le trafic de l’aviation d’affaire, repenser le système de “miles”) → Informer/sensibiliser, inciter les voyageurs dans la priorisation des usages et réglementer les usages en conséquences [mode de calcul des effets hors CO2 pour l’aérien, en développant un calculateur officiel de l’empreinte carbone d’un voyage ; mécanismes d’allègement fiscaux, ou de subventions à la mise en place d’outils de collaboration à distance ou d’environnements de coworking dans les zones de moyenne et faible densité ; limitation de l’activité ; moratoires sur la construction de nouvelles infrastructures et restriction de la demande (modification du signal-prix, allocation de droits à voyager) ou encore via la fiscalité].
  • Mieux inciter à modifier nos modes de déplacements

    Matthias GOMEZ - 15 Février 2022 - 14h28

    Il faut que chacun de nous prenne conscience que nous devons réfléchir à nos émissions lors de nos déplacements. Mais cela doit s'accompagner d'une logique dans les offres proposées. Par exemple, il est aussi rapide de faire Paris - Marseille en TGV qu'en avion mais les tarifs proposés par les compagnies ariennes n'est pas décents. Ou bien est-ce ceux de la SNCF qui ne le sont pas... Bref, il faut déjà commencer par arrêter les vols qui peuvent court qui peuvent se faire par un autre moyen de transport que l'avion
  • Transport des marchandises, liberté de circuler

    SIED 70 - 15 Février 2022 - 11h52

    Le transport des marchandises, et notamment les derniers kilomètres, se fait et se fera vraisemblablement pendant encore longtemps par des poids lourds, actuellement alimentés en gazole. En attendant l'arrivée de l'Hydrogène vert comme carburant disponible et accessible, les solutions de biocarburant (et le biogaz en particulier) restent des solutions crédibles pour diminuer rapidement les émissions de gaz de CO2. Le virage pris actuellement du "tout électrique" et de l'hydrogène n'aura des résultats que dans au moins une dizaine d'années. Cette orientation doit donc rester mesurée pour ne pas étouffer dans l'œuf des solutions alternatives, locales et déjà éprouvées. Le GNV ne doit pas être écarté comme solution à développer rapidement. Par ailleurs, les voyageurs disposent actuellement d'une liberté sans précédent pour se déplacer avec des prix extrêmement bas, dans le domaine du transport aérien notamment. Seule une évolution de ces prix pourra contraindre et limiter la demande de transport de personnes.
  • Exemplarité

    krin - 15 Février 2022 - 11h25

    Quand les dirigeant-e-s de ce monde pourront-ils montrer l'exemple et arrêter de prendre l'avion pour des déplacements courts ?

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