Thème 3 : Souveraineté économique et échanges internationaux dans la transition : quel équilibre ?

Question 3) Expression libre sur le thème

Avez-vous des commentaires généraux ou particuliers sur ces questions de souveraineté économique dans la transition bas-carbone ?

  • Souveraineté économique et énergie

    AurianeCl - 16 Février 2022 - 08h39

    Pour irriguer des flux physiques et économiques cohérents avec la transition environnementale, la France doit se doter d’un mix énergétique décarboné peu dépendant des autres pays (nucléaire, hydraulique, ENR moins gourmands en métaux dont les éléments seraient fabriqués en France ou en Europe) Lié par les interconnexions à nos voisins européens, nous devons aussi encourager la décarbonation et la diminution de la dépendance énergétique aux importations de nos voisins
  • souveraineté

    Jerome_Garnier - 15 Février 2022 - 21h53

    La France doit défendre ses intérêts au niveau européen, aller plus loin dans la taxonomie, la mise en place d’un système énergétique nécessite de la visibilité si on veut que les acteurs investissent, que les filières industrielles se mettent en place, que les étudiant sse forment. Il faut modifier le texte afin que le nucléaire ne soit pas considéré comme une énergie de transition, mais comme une énergie verte durable [rapport du JRC 2021], supprimer les révisions prévues tous les trois ans et supprimer l’échéance de 2040 retenue comme date limite d’autorisation des prolongements et l’échéance de 2045 pour les nouveaux réacteurs. Recadrage de la politique européenne de fixation des prix de l’électricité : rendre aux Etats la maitrise de leur régulation, dans un cadre européen de simple sauvegarde des échanges interfrontaliers et des réserves de sécurité.
  • Les ALE conclus par l'UE font obstacle au respect de l'accord de Paris sur le climat.

    Arzi77 - 15 Février 2022 - 21h21

    Les ALE (Accords de Libre Echange), trouvent leur justification dans une doctrine économique qui date du XIXième siècle, et dont la pertinence dans la situation présente est plus que discutable. Transporter des matériaux ou des denrées d'un bout du monde à l'autre pour se procurer un avantage compétitif a pour contrepartie des émissions de CO2, c. à d. une aggravation du risque de rendre inhabitables de vastes régions du monde. (Canicules prolongées... submersions des cotes, Etc.) Le désir d'être "le meilleur élève de l'OMC"... est un objectif de la stratégie de Lisbonne, (conforme au dogme de la concurrence et aux exigences de groupes industriels & financiers), qui ignore le risque climatique. Les avantages éventuels de ces accords sont insignifiants au regard des conséquences sur le climat, et des menaces sur la souveraineté, le modèle social, et le "vivre ensemble" des peuples. Les calculs d'avantage économiques en E ou en $, ignorent les 2 "Budgets Carbone" définis par le GIEC, pour limiter le réchauffement soit à +1,5 °C, soit à +2 °C. Les investissements les plus urgents ne sont pas ceux d'investisseurs privés qui n'ont aucun souci de l'intérêt général ni du bien être des peuples. Les investissements nécessaires et urgents pour respecter l'un ou l'autre des Budgets Carbone relèvent de dépenses publiques et d'incitations fiscales (Taxe sur les transactions financières, taxe sur la consommation d'énergie), en vue de réduire l'intensité énergétique du PIB, & mettre fin aux gaspillages considérables de nos modes de production et de consommation. L'UE de Lisbonne doit prendre les dispositions qui permettront enfin de "favoriser le bon usage et pénaliser le mésusage". Lorsque le libre échange contribue à aggraver les gaspillages, lorsque la publicité fait obstacle au respect du juste besoin[1], ils doivent être réglementés. Au delà du produit des taxes mentionnées ci dessus, ces investissements publics vitaux doivent être financés directement par la BCE & la BEI. Si ceci est contraire au statut "germanique" de la BCE, (art 123 TFUE), il convient de réviser ce statut, c'est mieux que de continuer à fabriquer un monde qui sera invivable pour nos enfants. Voici un extrait d'un récent ouvrage de S. Aygut. ("Climatiser le monde."): "De manière un peu polémique, on pourrait dire qu'on négocie sur un ensemble croissant de sujets qui sont certes importants, mais qui ne visent pas le coeur du problème. En effet, on ne parle toujours pas, par exemple, de la régulation du commerce et des marchés énergétiques, ni de la coordination des efforts de transformation de la production énergétique, ni d'une transformation du système financier mondial qui alignerait celui-ci sur l'urgence climatique." -------------------- [1] Sur le "Juste besoin", voir https://tinyurl.com/juste-besoin-et-transition
  • dissocier les banques et les exploitations pétrolières

    pauline.broussard@hotmail.fr - 15 Février 2022 - 00h05

    Il s'agit d'une forme de corruption qui empêche l'Etat de produire différemment: c'est choquant de penser que ces principales exploitations se trouvent dans des pays qui peinent à devenir indépendants et où les conditions climatiques provoquent une augmentation de la précarité chez ces populations Il faut que l'Etat lave son éthique car il ne peut plus continuer à s'enrichir sur le dos des plus pauvres gouvernés par des oligarques avides de pouvoir qui ne savent pas répartir les richesses de manière sociale.
  • Dépendance énergétique

    Atos - 14 Février 2022 - 23h10

    Il faut prendre en compte les volumes et la diversité des pays exportateurs suivant les énergies. Là-dessus, la dépendance à l’uranium ou au thorium c’est bien moins grave que continuer à dépendre des importations énormes d’énergie fossile. Quand à les remplacer par de l’hydrogène et/ou du méthane de synthèse, ça restera des volumes énormes donc c’est faire le pari qu’on aura la balance commerciale pour continuer à encaisser de telles sorties d’argent.
  • Nouvel ordre mondial

    Alx - 14 Février 2022 - 18h39

    Aujourd'hui, le pétrole et le gaz gouvernent les rapports de force dans le monde Inventons le monde après charbon/pétrole/gaz et soyons bien attentifs à l'évolution des champions exportateurs de charbon/pétrole/gaz : comment vont-ils vivre l'effondrement de leurs économies basées sur le carbone ?
  • Le problème est mondial, comme la solution!

    Greenfields - 14 Février 2022 - 16h43

    A quoi servirait d'être souverain dans un monde en délabrement? Nous devons donc exercer nos choix en pays responsable des impacts que nos actes ont directement ou indirectement aux 4 coins de la planète. Le problème est plutôt de savoir quel instance peut arbitrer, au niveau mondial la pertinence des politiques publiques des états Nation en termes de sauvegarde de la planète. Et d'imposer les correctifs nécessaires avant qu'il ne soit trop tard.
  • Revoir les priorités à l'aune de l'enjeu !

    oops - 14 Février 2022 - 07h13

    Franchement, à quoi ressemble la souveraineté sur une planète à +2° ? Quand le Sahel arrive jusqu'à Paris, que les tornades succèdent aux inondations, au canicules ? A quoi ça ressemble, un pays occidental qui tremble déjà devant quelques centaines de milliers de migrants, quand des pays entiers et toutes les zones côtières sont ravagées par la montée des eaux, et que des centaines de milliard de migrant viennent réclamer leur dû, puisque ce sont les occidentaux qui sont responsables de leur malheur ? Arrêtons de nous cacher derrière notre petit doigt. La priorité, c'est la survie de l'humanité sur la seule planète habitable connue. Les querelles de territoires, face à l'enjeu réel, c'est vraiment regarder le problème par le petit bout de la lorgnette. Le réchauffement climatique est mondial, l'important est d'être inflexible sur nos objectifs de réduction des GES. Nous n'avons pas attendu les autres pays pour créer les droits humains qui inspirent aujourd'hui le monde entier, pourquoi tant de frilosité quelques siècles plus tard ?
  • Idéalement au centre de l'Europe

    LOLsw - 13 Février 2022 - 20h49

    Tous les extrêmes sont dangereux. Il faut tenir compte de la résilience des populations
  • Une économie qui prend en compte la Planète

    mdt - 13 Février 2022 - 19h14

    Il est temps de considérer la planète et les conséquences de nos activités économiques sur la biodiversité.

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