Renouvelables PLUS nucléaire

Atos - 16 Février 2022 - 04h24

Il faut continuer l’effort sur les renouvelables car elles se construisent plus vite que les centrales nucléaires, c’est d’ailleurs leur seul avantage. Mais en parallèle, il faut construire une première tranche d’une dizaine d’EPR. Et dès que la filière pourra suivre le mouvement, il faut une deuxième tranche de 10 ou 20 EPR supplémentaires. On a des voisins européens qui font n’importe quoi et il faut prévoir d’avoir à passer la serpillière derrière leurs conneries. Il faut continuer la recherche sur le stockage, sur la fusion, mais aussi construire Astrid (voir Superphénix), ET AUSSI le 2ème type de réacteur proposé par le CEA au début des années 2010, ET AUSSI construire un démonstrateur du MSFR. Si le CEA peut démontrer qu’il sait régler le problème du Chlore36, on peut aussi rajouter leur réacteur à sels de chlorure + cycle UPu. Si ces projets de recherche donnent des résultats à temps, particulièrement les réacteurs à sels fondus, ils doivent être construits en parallèle ou à la place des EPR, suivant ce qui est possible techniquement. Par la suite, quand on aura le luxe de choisir, il faudra donner la priorité au nucléaire qui est pilotable, détruit moins d’espaces sauvages et consomme moins de matériaux que les renouvelables. Le PV à 45° de latitude nord c’est du gâchis de ressources, donc à bannir. L’éolien offshore peut avoir sa place, à condition que les études d’impact prouvent qu’il dérange pas les mammifères marins. L’hydrogène est à diriger vers l’acier et les engrais dans un premier temps. Et il vaut mieux le produire avec du nucléaire qu’avec des renouvelables qui, encore une fois, ont trop d’inconvénients par rapport au nucléaire.

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