Thème 10 : Quelle agriculture dans un futur bas carbone ?

Question 3) Expression libre sur le thème

Question 3) Avez-vous des commentaires généraux ou particuliers sur ces questions portant sur la transition du secteur agricole ?

  • le PTEF des shifters

    Phou - 15 Février 2022 - 23h04

    S'appuyer sur le Plan de transformation de l'économie française du shift project
  • alimentation végétale

    clem1co - 15 Février 2022 - 22h49

    Une alimentation saine à base de légumineuse, de fruits et légumes, de fruits à coques, de céréales complète et pauvre en viande permet de vivre 10 ans de plus selon une etude suédoise parue récemment. Avec la souffrance animale et le côté 'carbone' des protéines animale, il faut tendre au maximum sur une alimentation végétale et LOCALE.
  • agriculture

    Jerome_Garnier - 15 Février 2022 - 22h29

    Demander à l’INRAE d’évaluer les bénéfices et risques de la méthanisation, évaluer le coût de la tonne de CO2 évitée. Prendre en compte les baisses de rendement et pression sur l’usage des sols de l’agriculture biologique. Lutter contre la compétition d’usage des sols entre la production alimentaire et la production d’énergie en mettant à zéro le seuil d’autorisation d’utilisation de culture alimentaire dans les méthaniseurs. Le PRG du méthane est 20 fois supérieur à celui du C02, augmenter les contrôles de fuite de méthane. Revoir les labels de l’agriculture biologique en autorisant les pesticides de synthèse, les OGM, en cohérence avec les études scientifiques toxicologiques. Favoriser l’agriculture de conservation, autoriser une utilisation responsable du glyphosate.
  • Nourrir tous les humains

    le Brun - 15 Février 2022 - 17h37

    Il y a encore trop de gens en manque de nourriture dans le monde; on ne peut pas agir dans notre coin pour remplir égoïstement nos critères de décarbonisation sans tenir compte des besoins des autres. Il faut donc garder des capacités de production supérieures à nos petits besoins.
  • Arrêter l'import de soja OGM pour l'alimentation animale

    Gauthier - 15 Février 2022 - 17h03

    Importé massivement du Brésil pour nourrir nos bovins, il participe à la déforestation, à l'utilisation de pesticides, à l'accaparation des terres indigènes... C'est un scandale que son import soit autorisé alors que sa production est interdite en France.
  • Réponse des Shifters

    The Shifters - 15 Février 2022 - 16h18

    Dans un monde bas carbone, le secteur agricole doit évoluer en priorité à deux niveaux : les techniques et le type de production agricole (58% des émissions) doivent changer, tout comme les circuits de distribution (13,5%) qui pourraient notamment reposer sur un réseau ferroviaire dense. Il est crucial de rappeler que la question du carbone ne doit pas évincer celles relatives aux enjeux de biodiversité, de besoins en eau, de dégradation des sols et de justice alimentaire. Dans l’idéal, pour résoudre l’ensemble de ces problématiques, notre organisation territoriale devrait se restructurer autour de pratiques agroécologiques performantes et bénéfiques pour l’ensemble du territoire en termes d’emploi, d’accessibilité à l’alimentation durable et de préservation paysagère. Une agriculture locale à taille humaine, respectueuse de l’environnement et adaptée aux conditions pédo-climatiques ainsi qu’aux spécificités culturelles régionales doit être préférée à une agriculture consommatrice d’intrants fortement mécanisée. Sans projet de territoire cohérent qui rendrait désirable la profession d’agriculteurs, le monde agricole ne trouvera pas les actifs qui lui manquent tant : rappelons que la France va perdre un quart de ses agriculteurs dans les dix prochaines années si la tendance actuelle se poursuit. Le PTEF dessine déjà les contours de l’agriculture dans un monde bas-carbone autour de 11 objectifs. • Faire évoluer les régimes alimentaires • Réduire le gaspillage et les emballages alimentaires • Mettre fin à la déforestation importée • Développer l’agriculture et les filières de proximité • Recycler les nutriments • Réduire les productions animales • Généraliser les pratiques agroécologiques • Renforcer la résilience face aux perturbations climatiques • Développer la contribution énergétique du secteur agricole • Revaloriser, renouveler et accompagner les professionnels de la terre et de la mer • Dessiner le cadre de notre souveraineté alimentaire Nous rappellerons également que la transition du secteur agricole ne s’effectuera pas sans l’encadrement des métiers de la filière : la création de vocations, de nouvelles exploitations et d’infrastructures, ainsi que l’accompagnement des agriculteurs doivent faire l’objet de politiques ambitieuses.
  • Stockage du carbone dans les terres agricoles : un leurre

    Polette - 15 Février 2022 - 15h45

    Les terres cultivées sont les terres qui, avant les déserts, stockent le moins de carbone ! Et pour cause, elles sont la plupart du temps en activités (des plantes y poussent) et donc ne permettent pas au sol de stocker. Tant que la plante croit elle consomme du carbone (du sol). C'est comme les humains, tant que l'on grandit et que l'on fait de l'activité physique on utilise les sucres. Quand on arrête de croître et que l'on a pas d'activité physique on stocke ! Donc croire que les sols cultivés sont un gisement de crédit carbone est un leurre. Les premiers gisements sont de loin les marais, ensuite les forêts, les prairies, les terres cultivées puis les déserts.
  • Moins de viandes et de poissons et plus de végétal

    Matthias GOMEZ - 15 Février 2022 - 14h34

    Je pense que nous devons mener une politique de changement de nos modes consommation alimentaire. Nous devons faire comprendre que manger moins de viande et de poisson mais de meilleure qualité est bon pour la planète et pour notre santé.
  • Une nécessaire régulation des marchés par les pouvoirs publics

    Clem - 15 Février 2022 - 12h11

    L'agriculture aujourd'hui est coincée dans un ciseau de prix: les prix de vente des denrées alimentaires ne cessent de diminuer, et les prix des intrants ne cessent d'augmenter. Pour en sortir, les exploitants ont deux possibilités: augmenter le volume produit ou faire davantage de qualité. Option 1: L'augmentation des volumes nécessite plus de foncier, et des plus grosses machines (pour faire un nombre équivalent de passage dans les champs, car le temps de travail n'est pas extensible à l'infini). Autrement dit, de forts investissements, avec des risques importants (cours des marchés mondiaux très variables). Cela se traduit fréquemment par des taux d'endettements très importants, et parfois une crise sociale (mauvaise année et impossibilité de rembourser, suicides...) Option 2: Les agriculteurs font de la transformation (fromages), des labels, des circuits courts. Mais tout le monde ne peut pas le faire: les débouchés sont faibles, car seuls un petit nombre de consommateurs ont les moyens d'acheter ce type de nourriture. Ces actions ne permettent donc pas une transition agricole majeure. Par conséquent, les mesures proposées ci-dessus sont nécessaires, mais pas suffisantes. Selon moi, des actions politiques structurantes devraient être mises en place, et sont de l'ordre d'une régulation des marchés par les pouvoirs publics. - Au sein des filières: les agriculteurs sont face à des oligopoles: à l'amont (achat de semences, engrais, phytos) et à l'aval (petit nombre de laiteries, de négociants en bestiaux, de coopératives). Il est nécessaire que cette situation soit régulée et non pas uniquement discuté en interprofessions (où les seules décisions prises le sont à l'unanimité). - Au sein de l'UE et à l'international: nécessité de rétablir des droits de douane aux frontières, quand bien même cela signifie des sanctions de l'OMC et une diminution des exportations dans d'autres secteurs. L'agriculture est par essence un secteur dépendant des conditions pédoclimatiques, et où toutes les régions du monde ne sont pas aussi compétitives que les autres. La théorie des avantages comparatifs ne peut donc pas s'appliquer à ce secteur, du moins pas de façon compatible avec le maintien d'une souveraineté alimentaire. De plus, sur la question du pouvoir d'achat, quelques leviers peuvent être actionnés par les pouvoirs publics pour permettre aux consommateurs d'avoir une meilleure acceptabilité d'un prix plus rémunérateur pour les agriculteurs: - Des travaux sont réalisés sur une sécurité sociale de l'alimentation ; - Un encadrement des loyers (vraiment appliqué): la part dédiée au logement ne cesse d'augmenter dans le budget des ménages, et l'alimentation est devenue la variable d'ajustement. Enfin, il est indispensable de rendre obligatoires la transparence sur les marges entre maillons de la chaine de valeur (entre agriculteurs et distributeurs notamment) et de mieux les répartir !
  • Développer la production alimentaire diversifiée en France

    SIED 70 - 15 Février 2022 - 12h03

    S'il faut diminuer les importations de produits exotiques en France, il faut développer les solutions alternatives sur le territoire métropolitain. De même que les transports et la construction évoluent technologiquement, il n'est pas interdit de penser que de nouvelles cultures alternatives aux produits exotiques importés puissent se développer.

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