Quel jeu pour quels acteurs?

Stephan B - 15 Février 2022 - 15h23

La question, certes, mais aussi le constat : quel déséquilibre entre le recours à la sobriété énergétique et le recours aux technologies nouvelles! quel grand écart entre la pratique actuelle de la sobriété énergétique et le développement actuel et escompté, effréné, des technologies nouvelles! pas la peine de préciser ou d’expliciter cette réalité qui saute aux yeux de chacun et qui est notre problème d’humains insoutenablement légers sur cette planète tellement fragile. Que faire de ce déséquilibre donc, telle est la question. Une proposition valide et raisonnable réside dans la mise en place réelle et effective de moratoires dans presque tous les domaines de la recherche technologique, à l’exception de toutes celles qui contribueront immédiatement à ce ralentissement des activités de destruction écologique en cours. Nos limites les plus cruelles à l’égard de nos chances de survie dans le futur sont dans le sous-développement de la pensée économique, de celle qui a cours comme de celles qui sont travaillées dans le monde académique et de la recherche. Suggestion : décider de la résolution en transférant depuis la sphère de la recherche technologique vers la sphère de la science économique et des sciences de la société la charge de résoudre. Devant l’incapacité à imaginer une société avec moins de transports, de marchandises, d’activités dont l’existence n’a de raison que de répondre à une question mal posée : de quoi avons-nous besoin? suggestion : ne pas laisser répondre des élèves studieux des écoles de commerce devenus décideurs inconséquents. L’efficacité énergétique recherchée, si tant est qu’elle représente l’équilibre entre sobriété énergétique et développement humain induit une notion de volume significatif pour être constatée, si on peut réfléchir à y parvenir à des mailles fines, le résultat n’advient que par l’étendue de son application. Les problématiques étant planétaires, les résoudre prendra du temps, alors que le freinage d’urgence est néanmoins accessible: des régulations adaptées appliquées sur les relations internationales de commerce, de finance et de marché des matières premières, de l’usage des communs comme les océans, l’air et l’espace auraient l’effet de levier inverse de celui qui a été mis en place employé avec l’objectif inverse et maintenant réussi depuis 40 ans, date à laquelle nous rêvons de revenir en ce qui concerne nos quantités d’émission de CO2 et de consommation de kWh planétaires.. La contrepartie de ce nouveau paradigme international, c’est la disponibilité de moyens en usage dont nous disposons aujourd’hui qui n’existaient pas en 1980 :le bon retour sur investissement, ce serait de mettre de ces moyens au service de l’exécution de la mise en place des nouvelles décisions internationales, lesquelles apparaissent comme le centre de gravité de la situation

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