Thème 1 : Quel équilibre entre recours à la sobriété énergétique et recours aux technologies nouvelles ?

Question 3) Expression libre sur le thème

Avez-vous des commentaires généraux ou particuliers sur ces questions de recours à la sobriété énergétique et de recours aux technologies nouvelles ?

  • Sobriété et utilité

    AurianeCl - 16 Février 2022 - 08h31

    La question de la sobriété oblige à reconsidérer l’existence de certains secteurs polluants non essentiels (fast fashion, divertissement à haut bilan carbone, avions pour des trajets ou séjours courts) et à organiser le pivot de certaines activités et entreprises
  • Dans une société mondialisé, comment consommer moins

    Nicolasg64 - 15 Février 2022 - 23h41

    En s'intéressant à quelques chiffres on se rend vite compte que la France a elle seule ne pèse pas beaucoup (quelques pourcents des GES) il faut donc à minima travailler au niveau Européen. C'est pourtant déjà un peu le cas puisque la France investit dans le nucléaire (investissements initiaux lourds ainsi que les coûts de maintenance) pour fournir de l'énergie à l'Europe au prix de la dernière centrale démarrée. La France devrait au moins faire bénéficier d'un tarif "réel" les contribuables (puisqu'ils subissent l'investissement sans l'amortissement). L'effet rebond risque d'être une hausse de la consommation (puisque pour beaucoup le seul vrai paramètre de décision est le porte-monnaie), il faut donc mettre en œuvre une incitation (en évitant une taxe). Ce problème de GES ne doit pas se solder par une disparité pauvre/riche ni inciter à delocaliser ou s'expatrier. Sur le principes de la vignette auto, ne peut-on pas créer un bonus (/malus) sur la consommation du logement (sur la base de DPE par exemple) en proposant un diagnostic gratuit pour réduire la consommation de tous les logements ? Poursuivre les aides pour les travaux en s'assurant que les primes ne soient pas au profit de sociétés qui surfacturent (tarif en plus élevé) ? Quel est l'effet de la sobriété individuelle comparée à la consommation d'une entreprise ? Ne doit-on pas inciter (par des prêts verts) les entreprises à installer des champs de panneaux photovoltaïques pour couvrir leurs parking (et/ou toits de bâtiments) ou installer des puits de lumières ? Ne doit-on pas rationaliser les data centres des entreprises (en forçant l'utilisation des calories pour le chauffage en hiver afin de réduire les besoins de climatisation) ? A titre individuel, ne doit pas ajouter une taxe (contradictoire avec le reste de ce paragraphe mais pas d'autre alternative proposée pour l'instant) sur les services de VOD puisque l´IT (notamment le divertissement) va devenir la 1ere source de pollution ? Les solutions de Negawatt semblent difficiles à atteindre au niveau de la France ; proposer une vision globale (à minima Européenne) semble le strict minimum, y intégrer les pays émergeants semble indispensable (pour permettre leur développement sans reproduire les consommations des pays déjà développés).
  • Equilibre entre sobriété et technologies nouvelles

    heurenaturelle - 15 Février 2022 - 23h10

    Pourquoi parler d’équilibre? Sous entendez-vous que l’on peut éviter la sobriété en embrassant les technologies nouvelles? Ou bien que les technologies nouvelles risquent de nous entraîner dans une spirale de surconsommation? Les technologies nouvelles sont effectivement une tentation à laquelle il faut résister si elles augmentent nos émissions par rapport à un scénario plus sobre avec moins de technologies nouvelles. Parlant de technologies nouvelles on ne sait pas ce que c’est. Ce qui est sûr c’est que nouveauté = risque et incertitude. Une technologie nouvelle comportera des rèves non réalisables, des pièges et des aléas.
  • Sobriété

    Green032 - 15 Février 2022 - 22h33

    Plutôt que de tirer des plans sur d'éventuelles comètes technologiques, parons au plus pressé et adoptons urgemment la sobriété.
  • Sobriété !

    Amelie - 15 Février 2022 - 22h01

    Sobriété avant tout
  • L'équilibre devrait se faire de lui même

    TomEner - 15 Février 2022 - 18h05

    La proposition de choisir entre sobriété et nouvelles technologie n'a pas réellement de sens puisque l'équilibre devrait se faire de lui même. En effet si le coût du carbone reflétait son coût pour l'environnement alors naturellement on verrait apparaître d'un côté une sobriété accrue et de l'autre le développement de solutions alternatives qui ne sont aujourdhui pas dans la monnaie. L'inconvénient de facturer le carbone à son vrai coût pour l'environnement est qu'il faut que ça soit une démarche globale sous peine de n'avoir pour effet que la delocalisation dans les pays ne le facturant pas. Dans l'attente d'avoir un vrai plan d'action sur ce sujet à l'échelle, à minima, européenne, il reste l'option de sponsoriser par l'état le développement des technologies nouvelles pour espérer progresser et en diminuer le coût.
  • Pragmatisme avant tout

    Mia - 15 Février 2022 - 17h25

    Il me semble essentiel de se concentrer sur la sobriété puis sur l'efficacité et la production décarbonée si nous voulons trouver un système énergétique viable. C'est bien sur politiquement plus compliqué (dire aux gens de changer est plus "risqué" que de parler seulement de production - visible, rentable). Ce choix de la facilité peut se comprendre du point de vue du politique, mais elle me semble absurde face à la réalité. Faire l'autruche ne fait pas disparaitre les problèmes et l'un des problèmes majeurs aujourd'hui est notamment la consommation toujours croissante d'énergie. Espérer des technologies miracles n'engendrant aucun impact est peine perdue, il faut aujourd'hui prendre conscience des enjeux (notre société ne pourrait tenir sans énergie) et s'y adapter au mieux. Ainsi, la question de l'énergie est d'une importance tellement cruciale, qu'elle doit dépasser les clivages et mettre le mot "sobriété" au centre. Elle appelle avant tout à du pragmatisme et du réalisme.
  • Il faut utiliser tous les outils scientifiquement acceptables

    le Brun - 15 Février 2022 - 15h47

    La nécessité de diminuer l'émission des GES doit primer sur les autres considérations et si l'on veut que ce ne soit pas les plus faibles qui pâtissent de ce choix, il faut l'accompagner de tous les outils possibles. Par exemple, on ne pourra pas se passer de l'énergie nucléaire des troisième et questrième génération si l'on veut une transition justeet non polluée par l'idéologie.
  • Quel jeu pour quels acteurs?

    Stephan B - 15 Février 2022 - 15h23

    La question, certes, mais aussi le constat : quel déséquilibre entre le recours à la sobriété énergétique et le recours aux technologies nouvelles! quel grand écart entre la pratique actuelle de la sobriété énergétique et le développement actuel et escompté, effréné, des technologies nouvelles! pas la peine de préciser ou d’expliciter cette réalité qui saute aux yeux de chacun et qui est notre problème d’humains insoutenablement légers sur cette planète tellement fragile. Que faire de ce déséquilibre donc, telle est la question. Une proposition valide et raisonnable réside dans la mise en place réelle et effective de moratoires dans presque tous les domaines de la recherche technologique, à l’exception de toutes celles qui contribueront immédiatement à ce ralentissement des activités de destruction écologique en cours. Nos limites les plus cruelles à l’égard de nos chances de survie dans le futur sont dans le sous-développement de la pensée économique, de celle qui a cours comme de celles qui sont travaillées dans le monde académique et de la recherche. Suggestion : décider de la résolution en transférant depuis la sphère de la recherche technologique vers la sphère de la science économique et des sciences de la société la charge de résoudre. Devant l’incapacité à imaginer une société avec moins de transports, de marchandises, d’activités dont l’existence n’a de raison que de répondre à une question mal posée : de quoi avons-nous besoin? suggestion : ne pas laisser répondre des élèves studieux des écoles de commerce devenus décideurs inconséquents. L’efficacité énergétique recherchée, si tant est qu’elle représente l’équilibre entre sobriété énergétique et développement humain induit une notion de volume significatif pour être constatée, si on peut réfléchir à y parvenir à des mailles fines, le résultat n’advient que par l’étendue de son application. Les problématiques étant planétaires, les résoudre prendra du temps, alors que le freinage d’urgence est néanmoins accessible: des régulations adaptées appliquées sur les relations internationales de commerce, de finance et de marché des matières premières, de l’usage des communs comme les océans, l’air et l’espace auraient l’effet de levier inverse de celui qui a été mis en place employé avec l’objectif inverse et maintenant réussi depuis 40 ans, date à laquelle nous rêvons de revenir en ce qui concerne nos quantités d’émission de CO2 et de consommation de kWh planétaires.. La contrepartie de ce nouveau paradigme international, c’est la disponibilité de moyens en usage dont nous disposons aujourd’hui qui n’existaient pas en 1980 :le bon retour sur investissement, ce serait de mettre de ces moyens au service de l’exécution de la mise en place des nouvelles décisions internationales, lesquelles apparaissent comme le centre de gravité de la situation
  • La sobriété avant tout

    laurinesilberman@gmail.com - 15 Février 2022 - 14h04

    Il faut réduire notre consommation avant de penser à comment consommer autrement .

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