Thème 12 : Comment organiser la fin des énergies fossiles à l’horizon 2050 ?

Question 3) Points d’attention concernant l’évolution à prévoir de l’équilibre entre les vecteurs énergétiques et les infrastructures associées

Quels sont selon vous les principaux points d’attention concernant les interactions entre l’évolution des vecteurs énergétiques (électricité, gaz, carburants liquides, ...) et des infrastructures associées (réseaux de gaz, de distribution de carburant) (par exemple, l’essor des véhicules électriques et l’avenir des infrastructures actuelles de distribution de carburant liquide) ?

  • Renouvelables PLUS nucléaire

    Atos - 16 Février 2022 - 04h24

    Il faut continuer l’effort sur les renouvelables car elles se construisent plus vite que les centrales nucléaires, c’est d’ailleurs leur seul avantage. Mais en parallèle, il faut construire une première tranche d’une dizaine d’EPR. Et dès que la filière pourra suivre le mouvement, il faut une deuxième tranche de 10 ou 20 EPR supplémentaires. On a des voisins européens qui font n’importe quoi et il faut prévoir d’avoir à passer la serpillière derrière leurs conneries. Il faut continuer la recherche sur le stockage, sur la fusion, mais aussi construire Astrid (voir Superphénix), ET AUSSI le 2ème type de réacteur proposé par le CEA au début des années 2010, ET AUSSI construire un démonstrateur du MSFR. Si le CEA peut démontrer qu’il sait régler le problème du Chlore36, on peut aussi rajouter leur réacteur à sels de chlorure + cycle UPu. Si ces projets de recherche donnent des résultats à temps, particulièrement les réacteurs à sels fondus, ils doivent être construits en parallèle ou à la place des EPR, suivant ce qui est possible techniquement. Par la suite, quand on aura le luxe de choisir, il faudra donner la priorité au nucléaire qui est pilotable, détruit moins d’espaces sauvages et consomme moins de matériaux que les renouvelables. Le PV à 45° de latitude nord c’est du gâchis de ressources, donc à bannir. L’éolien offshore peut avoir sa place, à condition que les études d’impact prouvent qu’il dérange pas les mammifères marins. L’hydrogène est à diriger vers l’acier et les engrais dans un premier temps. Et il vaut mieux le produire avec du nucléaire qu’avec des renouvelables qui, encore une fois, ont trop d’inconvénients par rapport au nucléaire.
  • Retour au nucléaire

    Phou - 16 Février 2022 - 00h01

    J'étais antinucléaire mais j'ai changé d'avis. Ramener massivement les investissements vers cette filière qui demande un gros savoir-faire que nous avons perdu.
  • réseau de chaleur

    pierrepoulpe - 15 Février 2022 - 23h32

    Et si on généralisait les réseaux de chaleur, au niveau de maillage de l'actuel réseau gaz, alimentés par la chaleur fatale du parc nucléaire ? Quitte à abandonner le réseau gaz de ville pour le domestique... Pour l'électrique, ne pourrait on pas limiter le besoin de grosse batterie sur les véhicules en électrifiant les principaux axes routiers? Oui les infrastructures ont aussi un impact, il s'agirait de trouver le point optimal.
  • Vive le nucléaire

    Amelie - 15 Février 2022 - 23h15

    Il faut construire de nouvelles centrales nucléaires.
  • fossiles

    Jerome_Garnier - 15 Février 2022 - 22h33

    Rassurez-vous, en Europe si nous procrastinons la géologie s’en chargera avant la politique à partir de 2030 [étude du Shift pour le ministère des armées]. Ce qui ne sera pas une bonne nouvelle pour les budgets des ménages (gilets jaunes, volatilité des prix du gaz). Le gouvernement doit entériner en urgence, avec le parlement et sans attendre la future LPEC. Le gouvernement doit abandonner l’objectif d’arrêt de 4 réacteurs entre 2026 et 2030 et de 8 réacteurs entre 2031 et 2035, ainsi que l’objectif contraignant de limiter à 50 % la contribution du nucléaire en 2035.
  • Ne pas se fermer de porte

    TomEner - 15 Février 2022 - 18h35

    Au stade où nous en sommes nous possédons toujours toutes nos sources d'appro et les réseau de transports et distributions associés. Les scénarios d'électrification massif, tels que jugé soutenables par RTE paraissent risqués car suppriment une partie de la diversité de nos appro et pas économiquement idéals. De plus les réseaux ont eux même une empreinte environnementale qu'il s'agit de prendre en compte. Il faut donc à moyen terme ne pas trop bousculer les équilibres, au risque de faire disparaître une filière entière, mais plutôt favoriser la décarbonation de chacune des filières.
  • Minimiser les conséquences de l'abandon des fossiles

    le Brun - 15 Février 2022 - 17h57

    Abandonner les fossiles est nécessaire mais va se traduire par une diminution de l'énergie disponible à cout acceptable. Et comme d(habitude, ce sont les plus défavorisés qui vont souffrir le plus. Pour limiter cet effet, il faut garder un maximum de production énergétique pilotable. Celle ci ne peut qu'être électrique car le biogaz ne pourra jamais remplacer le gaz fossile. L'électricité devra être produite de façon décarbonée et c'est possible par deux voies, le nucléaire qui est pilotable et qui doit assurer la base et les renouvelables. Ceux ne sont gérables que si des moyens de stockage importaznts sont développés et ce n'est pas le cas.
  • Analyse systémique

    LPO - 15 Février 2022 - 17h34

    L'analyse doit être systémique afin de prendre en compte tous les paramètres. Elle doit également tenir compte de ce qui est atteignable dans un délai raisonnable à un coût acceptable
  • Commencer par l'arrêt des subventions publiques aux énergies fossiles

    Gauthier - 15 Février 2022 - 16h53

    Ce serait déjà un bon point de départ de les rediriger vers les énergies renouvelables
  • La mobilité : le point clé de l’équilibre entre les vecteurs énergétiques et les infrastructures associées

    Kris81 - 15 Février 2022 - 15h21

    La mobilité humaine et des marchandises telle qu'elle est actuellement est insoutenable dans la durée. Une réorganisation sociétale est obligatoire : * Réduisant drastiquement notre consommation de bien matériels et donc les besoins des transport des marchandises * Rapprochant production de consommation et donc les distances des transports de marchandises avec création d'économie circulaire locale, réduisant ainsi les trajets domicile / travail. * Un retour à la traction animale pour le transport des personnes et des marchandises est à envisager sérieusement pour compléter la réduction des besoins de mobilité en volume et en distance. Ni les véhicules électriques, ni les véhicules à hydrogène, ni les biocarburants ne pourrons nous amener à la décarbonation suffisante de notre mobilité.

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