Thème 2 : Quelles conditions pour une véritable culture du bas-carbone ?

Question 3) Expression libre sur le thème

Avez-vous des commentaires généraux ou particuliers sur ces questions de culture du "bas-carbone" ?

  • Formation, recherche

    Jerome_Garnier - 15 Février 2022 - 21h50

    Formation et recherche. Prenons trois exemples. Les énergies renouvelables intermittentes sont en grande majorité importée de chine. Pour diminuer l’empreinte carbone, il va falloir développer des filières industrielles française et européenne. Le nucléaire demeure l’énergie bas carbone qui minimise les coûts du système énergétique [rapport RTE 2021], il faudra sortir des positions dogmatiques qui ont fait perdre l’attractivité du secteur. La rénovation thermique des bâtiments nécessite également une main d’œuvre massive et qualifiée, là aussi il faut revaloriser ces métiers. Dans ces trois exemples de secteur, la réussite industrielle ne pourra se faire sans une offre de formation et une recherche et développement donnant les conditions nécessaires à cette réussite. Les énergies intermittentes pèsent lourd sur la balance commerciale, il faut développer une filière nationale. La diminution de notre empreinte carbone devra passer par une augmentations des émissions territoriales et une relocation des industries. Une électrification massive des usages est nécessaire. Il faut revoir à la hausse les projections de productions électrique comme le propose PNC, « sauvons le climat » et l’académie des sciences et des technologies. RTE doit présenter un scénario complet plus ambitieux, de 800 à 900 TWh en 2050/2060. RTE doit présenter dans les compléments attendus en 2022 le coût de la tonne de CO2 évitée pour les différents scénarii. La R&D sur les réacteurs de 4ème génération doit être réactivée et le stock d’uranium qui leur est destiné, l’uranium appauvri, doit être qualifié de « réserve stratégique nationale ».
  • REGULATION

    LPO - 15 Février 2022 - 17h19

    Au delà d'une forte régulation de la publicité encore trop souvent mensongère, il convient de former au plus tôt à la culture bas carbone
  • Agir chacun à son niveau

    le Brun - 15 Février 2022 - 16h05

    Diminuer la production de GES ne se fera pas sans que chacun agisse à son niveau. S'il est évident que ce sont les riches qui doivent être les plus impliqués, il faut aussi que chacun comprenne qu'il doit agir à son niveau et ne se laisser aller à des comportements de gaspillage.
  • Réponse de Shifters

    The Shifters - 15 Février 2022 - 15h59

    Pour faire évoluer nos modes de vie et établir de nouvelles normes sociétales qui favorisent la transition écologique, le Shift Project souligne l’importance de se fixer comme objectif la compréhension des enjeux énergie-climat, plutôt que l’évolution des comportements individuels1. La consultation évoque la régulation de la publicité et l’affichage environnemental sur les produits de consommation, qui sont des mesures nécessaires. L’outil prioritaire pour favoriser l’acceptation de nouvelles politiques environnementales et faire évoluer nos valeurs reste cependant l’éducation et la formation professionnelle. Dans son rapport d’avancement du Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF), le Shift soutient que l’enseignement supérieur est un moment clef pour assimiler les enjeux de la transition et les prendre en compte dans sa vie professionnelle et citoyenne. Le volet « Emploi » du PTEF insiste par ailleurs sur l’importance de la mise en place de formations initiales et continues aux enjeux du changement climatique et de la décarbonation pour tous les secteurs et les métiers et à tous les niveaux de qualification et de compétences. En ce qui concerne l’intervention de l’Etat dans cette entreprise, elle est légitime et indispensable. L’instauration d’une culture commune du bas-carbone ne doit cependant pas être confondue avec l’accumulation d’injonctions à changer d’habitudes et l’Etat ne peut se décharger de sa responsabilité de mener à bien la transition sur les citoyennes et les citoyens et leurs comportements individuels. Parce que la transition doit être systémique, le Shift insiste sur l’importance d’adresser la mise en place de modes de vie bas-carbone sous l’angle de la transformation industrielle. L’Etat a donc un rôle important à jouer pour faire évoluer chaque secteur d’activité de manière cohérente et faire de l’emploi un moteur de la transition, dans le cadre d’une stratégie nationale ambitieuse. L’anticipation des besoins en compétences requis par cette transformation, la sensibilisation des décideurs et des agents publics, le développement d’une culture d’entreprise durable ou encore la revalorisation des métiers essentiels à la transition sont autant d’exemples de chantiers que l’Etat doit entreprendre pour permettre une évolution culturelle collective. Nous devons miser sur l’éducation et sur la transformation volontaire et planifiée de l’économie française pour mener à bien la transition énergétique et redéfinir notre rapport à l’environnement. C’est en préparant et en facilitant, grâce à son intervention, l’évolution de nos métiers et de nos modes de vie que l’Etat rassemblera les conditions pour un changement de normes et pour une véritable culture du bas-carbone.
  • Monttrons l'exemple !

    Matthias GOMEZ - 15 Février 2022 - 13h55

    Dans toutes les discussions que je peux avoir des amis, de la famille ou autre c'est toujours le même discours attentiste qui arrive : "Pourquoi on ferait des choses alors que les autres pays ne font rien". Alors déjà les autres pays ne font pas rien et en plus nous avons une chance d'avoir un pays qui rayonne mondialement et qui peut servir de modèle en terme d'écologie, de bien vivre et de respect de l'environnement ! Allons y !!
  • Changer de paradigme

    krin - 15 Février 2022 - 11h21

    Il est plus que temps de changer de paradigme et la création de nouveaux récits, de nouveaux imaginaires sont primordiaux pour faire envie au maximum de personnes de choisir un autre mode de vie. C'est en étant sensibilisé-e et conscientisé-e que l'on peut parvenir à changer les normes sociales et donner envie à d'autres de rejoindre le mouvement.
  • expliquer les impacts environnementaux, aider les plus pauvres, contraindre les plus riches

    diane - 15 Février 2022 - 00h01

    Il est important d'expliquer à chacun les impacts environnementaux de nos choix de vie de notre société (sur le climat et sur la qualité de l'eau, de l'air, des sols et donc sur notre santé) et de montrer qu'on peut trouver des solutions à moindre impact. Les plus pauvres doivent être accompagnés financièrement. Les plus riches, qui sont les plus pollueurs, doivent payer davantage pour aider à la transformation des modes de production. Les publicités doivent faire l'objet d'étude d'impact environnemental avant d'être autorisées.
  • NUISANCES SONORES SANS NÉCÉSSITÉ

    Patrick - 14 Février 2022 - 23h16

    https://sites.google.com/view/mieux-vivre-a-thise/ Stop aux aérodromes de LOISIRS, pollution de l'air ( essence au plomb ) nuisances sonores, danger accident, finances publiques. Un aérodrome de LOISIRS reconstruit à 300 mètres des habitations ce n'est pas respecter le voisinage contribuable et la planète.
  • Parler de culture du bas carbone est paralogique !

    Arzi77 - 14 Février 2022 - 23h15

    Après une transition énergétique réussie: il y aura moins de carbone fossile et... davantage de "carbone N o n fossile" (comme dans le "Bio-gaz"... la "Biomasse énergie"... ou même des immeubles en bois.) Selon l'Ademe, les facteurs d'émissions d'1 kg de carbone organique sont 5 à 10 fois plus faibles que ceux d'1 kg de carbone fossile. Il s'agit donc d'une contribution importante à la réduction des émissions de "CO2 f o s s i l e" ! Souvenons nous que notre température et notre motricité dépendent du carbone organique de notre nourriture, que nous transformons en gaz carbonique par la respiration ! Ce que désigne l'expression "Culture du bas carbone" est en réalité un ensemble de bonnes pratiques, (soutenables et résilientes...), libérées de leur dépendance aux énergies fossiles, c. à d. "bas carbone fossile" ! Il me semble que ceux qui, en lisant ce qui précède, songeront: "Cela va sans dire !" se trompent: lorsque je perçois une contradiction dans un discours, il perd toute crédibilité. Et cela d'autant plus qu'un gouvernement n'est soumis à aucune exigence de cohérence: rien ne garantit qu'un ministère n'agit pas dans un sens opposé à l'action d'un autre ministère ! De nombreux accords UE de libre échange, (comme par exemple le CETA), sont incompatibles avec la réduction des émissions objet de l'accord de Paris sur le climat ! (Cf. le sage "Principe de cohérence" qui figure page 495 du 1er rapport de la CCC ? Celui remis à E. Born en Juin 2020 ? Pas celui ré-écrit pour de... ténébreuses raisons par les organisateurs, en Février 2021 !) Il me semble que parler de stratégie nationale bas carbone (la fameuse "SNBC"...), est paralogique: lorsque la SNBC aura atteint son objectif, il y aura certes moins de carbone fossile. On peut cependant prévoir que les usages du bois, du bio gaz ou de la biomasse-énergie se seront développés: il y aura davantage de carbone non fossile. A plus d'un titre... il serait bien préférable de parler de "dé-fossilisation du PIB" plutôt que de sa "dé-carbonation" !
  • bas carbone et confort de vie

    pauline.broussard@hotmail.fr - 14 Février 2022 - 23h11

    Sensibiliser sur ce thème sans laisser penser qu'il y'aura une baisse de confort. Si l'Etat est prêt à limiter les émissions de gaz à effet de serre, il devra répondre davantage aux besoins des gens sur le court terme (transports, prime de reconversion d'un véhicule polluant etc)

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