Thème 11 : Quelle place pour la forêt et les produits bois dans la stratégie climatique nationale ?

Question 3) Gestion active de l’adaptation pour la forêt

En plus de l’intérêt de fournir un meilleur approvisionnement en bois, une gestion plus active de la forêt peut permettre d’adapter les massifs forestiers, en implantant des essences plus adaptées aux climats futurs.

Avez-vous des commentaires généraux ou spécifiques sur l’équilibre à trouver entre intervention de l’homme et processus naturels pour adapter la forêt aux conséquences du changement climatique ?

  • Ça serait normal de réparer nos conneries

    Atos - 16 Février 2022 - 03h43

    La déstabilisation climatique est une action humaine, il serait donc normal qu’on recherche les plantes résistant aux conditions à venir et qui conviennent le mieux aux animaux sauvages européens, qu’ils soient dans la forêt ou pas d’ailleurs. Mais comme d’habitude, la seule question qui va être posée c’est quelles espèces peuvent permettre de préserver une sylviculture la plus efficace possible.
  • Préserver la forêt et la laisser faire

    Phou - 15 Février 2022 - 23h49

    en y étant le moins possible interventionniste. L'homme ne sait que créer des déséquilibres à son seul profit....à court terme ....tout en sciant la branche sur laquelle il est assis !
  • bien sûr

    pierrepoulpe - 15 Février 2022 - 23h18

    évidemment qu'il faut acter que certaines essences n'auront plus leur place, c'est la triste réalité du changement déjà engagé...
  • Eviter les monocutulture

    clem1co - 15 Février 2022 - 23h04

    Il faut absolument sortir du schema de monoculture en résineux et redévelopper l'utilisation de bois de chêne, hêtre ou encore du bambou (pousse très vite, et très solide pour la construction). Les monocultures de résineux (douglas, mélèze..) sont des forets 'mortes', les sols y sont détruit lors des abattages et ne stocke donc rien.
  • Exploitation forestière

    Oslo - 15 Février 2022 - 21h13

    C'est bien le mot, de l'exploitation à outrance pour exporter le bois. Des coupes à blanc avec des engins fuyards, des vidanges sauvages, des ruisseaux ravagés, ... Non merci laissé donc les forêts tranquilles, stoppez l'expansion urbaine et périurbaine, les zone d'intérêt économiques qui s'étendent en prenant sur les espaces forestiers, l'agriculture intensive qui détruit tout sur son passage, la moindre haie en bord de chemin, le moindre filet d'eau doit être busé les parties humides drainée pour toucher les impots sécheresse les années suivantes. Arrêtez vos délires commençons par réduire les activités humaines ce sera bien plus efficace
  • La forêt est grande !

    Chris72 - 15 Février 2022 - 15h30

    Une forêt se gère durablement toute seule ! L'intervention de l'homme ne doit être là que pour nous aider collectivement à atteindre nos objectifs bas carbone, sans mettre en danger la forêt.
  • La forêt n'a pas besoin de l'homme pour s'adapter

    zcarole - 15 Février 2022 - 11h46

    Les plantations d'essences soit-disant mieux adaptées ne sont pas la solution pour s'adapter au changement climatique. Il est urgent d'avoir une évaluation objective des politiques précédentes et des risques et des impacts avant de développer massivement ce genre de pratique. L'adaptation de la foret passe avant tout par un "accompagnement" des dynamiques naturelles et un prélèvement raisonnable des produits dont nous avons besoin, en essayant d'impacter le moins possible le milieu. Laissons des espaces en libre évolution.
  • pourquoi cette hypothèse de l'nadaptabilité de la nature ?

    and42 - 15 Février 2022 - 09h59

    jusqu'ici, y compris suite à l'accident de Tchernobyl, il a été remarqué que sans l'intervention de l'homme, la nature se débrouille bien, mais à son échelle de temps, pas à la nôtre. L'urgence est de préserver ce qui existe, pas de déforester pour planter ... quoi ? Pour quels intérêts ?
  • HALTE AU BOIS-ENERGIE, idée reçue très néfaste.

    B F - 15 Février 2022 - 08h40

    Bruler du bois pour produire de l'énergie émet instantanément encore plus de carbone que le pire des fossile, plus de 1000gCO²/kWh. Prétendre que c'est neutre en CO parce que la forêt repousse en parallèle est un sophisme trompeur et criminel pour le climat! En effet la forêt prendra 30 à 50 ans pour réabsorber le carbone immédiatement relaché dans l'atmosphère. Et donc le déficit ( la dette ) carbone sera très conséquente et durera plusieurs décennies. C'est à présent bien souligné par les scientifiques et clairement documenté même par des organismes officiels : voir le rapport Citepa. Rapport Secten édition 2020, La biomasse énergie est-elle neutre en carbone ? A l'opposé réduire l'usage du bois énergie sera positif pour les émissions! Conclusion: arrêter de bruler du bois pour produire de l'énergie!!
  • Des forêts c'est bien... si on peut y aller en sécurité !

    oops - 15 Février 2022 - 08h07

    Le problème numéro 1 de la forêt, c'est la chasse... A quand l'arrêt totale de cette ignominie ? De ce privilège de quelques uns qui prive la population entière de promenade en pleine nature ?!! Le problème numéro 2 est la vision de l'être humain qui la voit comme une ressource exploitable. C'est un peu court... Les arbres permettent de limiter la température (indispensable en ville pour lutter contre les canicules), de lutter contre les inondations en favorisant l'absorption de l'eau, elles sont l'habitat d'une grande diversité de vies, dépolluent l'air pour certaines espèces, permettent une agriculture nourricière et agréable (le bonheur des jardins-forêts !), et remplissent mieux une journée en famille ou entre amis que n'importe quelle autre activité ! Il y a une réflexion plus large à avoir que l'exploitation et les puits carbone concernant la forêt. Certainement en partageant l'espace entre les zones "libres d'humains" (laissées sauvages à l'exception des personnes qui viendront étudier comme elle s'adapte spontanément), des zones "mixtes", partagées entre les humains et les habitants naturels des forêts (loups et ours y compris), des zones "régulées" plus sécurisées pour les humains, des zones d'exploitations pour nos besoins de construction et autres... et les zones "à reverdir", comme en ville, pour limiter les dégâts des canicules.

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