Cahier d'acteur n°8 - GRDF

Cahier d'acteur GRDF

L’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050 représente désormais un objectif clairement établi par la plupart des organisations, qu’il s’agisse d’entreprises, de territoires, d’États ou d’organisations internationales. À cet horizon, la quasi-intégralité de l’énergie consommée devra être renouvelable ou bas carbone. Ambitieux, l’horizon de 30 ans permet de laisser ouvert l’éventail des leviers qui seront mis en œuvre pour y parvenir, qu’ils soient technologiques, énergétiques ou sociétaux.

En capacité de décarboner les usages énergétiques à un coût abordable et maîtrisé pour le client et la collectivité, les gaz verts, avec le biométhane et l’hydrogène, ont toute leur place dans le mix énergétique français permettant la neutralité carbone et une transition énergétique sécurisée, soutenable et renouvelable.

Ainsi, GRDF a pour raison d’être d’agir pour donner au plus grand nombre le choix d’une énergie d’avenir, performante, renouvelable, sûre et abordable, au cœur de la vie des territoires.

Les solutions gaz répondent rapidement et économiquement à la recherche d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment et de la mobilité et proposent une alternative pour les secteurs difficiles à décarboner.

Le gisement de production de gaz verts est suffisant pour couvrir l’ensemble des usages à horizon 2050, et a été confirmé par de nombreuses études et scénarios. La mobilisation de ce gisement de biomasse pour la production de gaz verts respecte la priorité des usages alimentaires, le maintien ou le développement des puits de carbone naturels que constituent les forêts, les usages longs du bois comme matériau, préserve la biodiversité et ne représente pas une contrainte sur la disponibilité de la ressource en eau.

Le développement des gaz verts permet également de créer des externalités positives pour les territoires. Les études menées ont confirmé la maturité de la filière méthanisation ainsi que les possibilités d’accélération de la production de nouveaux gaz verts dont les objectifs sont réalistes au regard du gisement confirmé, et cela à un coût maîtrisé.

Le gaz et les infrastructures gazières sont indispensables à la sécurité d'approvisionnement énergétique de la France, et à l'accès de tous les Français au confort d'une énergie abordable et renouvelable. Et ils le seront encore davantage dans un contexte d'électrification accrue. Le maintien des infrastructures gazières s'impose donc d'autant plus qu'elles permettent déjà l’acheminement des gaz verts, essentiels pour décarboner l’économie de demain et apportent au système énergétique la puissance dont il a besoin lors des pointes de demande.

Ainsi, le réseau de distribution, patrimoine public des collectivités, pour lesquelles environ 800 M€ par an sont investis pour assurer sécurité et verdissement, représente un atout de la transition énergétique ; il constitue un outil des collectivités pour choisir et organiser leur transition, en fonction des ressources et spécificités de leur territoire.


Thème du débat visé :
1. Quel équilibre entre recours à la sobriété énergétique et recours aux technologies nouvelles
2. Quelles conditions pour une véritable culture du bas-carbone ?
3. Souveraineté économique et échanges internationaux dans la transition : quel équilibre ?
6. Comment assurer une meilleure intégration des efforts d’atténuation dans les politiques territoriales ?
7. Quelle répartition par secteur (bâtiment, transport, agriculture, déchet, industrie, production et transformation d’énergie) de l’effort supplémentaire pour le rehaussement de l’objectif climatique à l’horizon 2030 ?
8. Comment baisser les émissions du transport ?
9. Quelles évolutions pour le secteur du bâtiment ?
12. Comment organiser la fin des énergies fossiles à l’horizon 2050 ?

Voir le cahier d'acteur :

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